La ville en congrès ou le congrès dans la ville ?
Les premiers compagnons qui arrivent samedi matin au Centre expo sont unanimes : tous sont épatés par l’accueil des habitants de Nevers. Certains qui ont eu le temps la veille de faire du tourisme à la faïencerie découvrent que le responsable héberge six personnes. D’autres témoignent de l’accueil de dix compagnons par un couple (« oh, nous avons une grande maison… ») qui leur a aussi préparé le repas du vendredi soir. Venus d’Aix-en-Provence, des campeurs ont planté leur tente dans un jardin à la « pelouse aussi épaisse qu’un tapis ». Il y a aussi les jardins « communautaires » : quatre tentes… et comme il y avait encore un peu de place dans la maison, les hôtes bienveillants ont ouvert trois de leur chambre. Même à l’hôtel, il peut se passer de jolies choses : la directrice s’interroge : « J’irai bien à la célébration de dimanche demain… c’est possible ? ».
La joie du partage, c’est contagieux !
Témoignages sur l’accueil par des familles
Lucienne s’est mise en quatre, quand elle a su qu’il manquait tant de lits elle a ouvert encore plus grand sa maison : le canapé du salon, mis des matelas par terre… Nous étions au calme, dans une maison familiale, avec un jardin plein de charme. Dans ce havre de paix, nous avons trouvé le repos après la foule et la chaleur de la journée. Pour le petit déjeuner nous nous retrouvions autour d’une grande table avec de délicieuses confitures maison.
Nous avons été accueillis dans une famille musulmane, le soir notre hôte nous attendait avec sa femme et deux de leurs enfants. Elle avait préparé de délicieuses pâtisseries et du thé. Une autre de leurs filles est arrivée de Paris, mais nous avons eu le sentiment d’être la priorité, comme elle n’était pas au courant, nous avons dû lui expliquer pourquoi nous étions là. L’accueil était totalement ouvert nous sommes reçus royalement. Quel sens de l’hospitalité ils ont.
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