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Isabelle, avocate à Lyon, nous propose une méditation aux couleurs de l’automne et sous le signe de la joie ; une joie toute simple, qui naît de la contemplation du quotidien pour le cœur qui s’y exerce…Qu’il nous soit donné cette grâce au fil des jours. Merci Isabelle !
Cette prière est la dernière du mandat de l’équipe nationale de l’atelier justice, qui se renouvellera à la Toussaint. La prochaine équipe décidera -ou pas- de la maintenir selon ces modalités. Confions à Jésus la prochaine session-retraite du réseau à St Hugues de Biviers et les décisions qui s’y prendront…
« Je vous dit cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète » (Jean 15,11)
En ce début d’automne, une période chère à mon cœur, j’ai envie de partager la joie d’être chrétien.
Comme les saisons se succèdent, nos vies sont faites de lumières et de ténèbres, de chaud et de froid, de hauts et de bas.
L’automne est la saison de l’apaisement après la vigueur du printemps et la force de l’été, la saison de l’intériorité après l’exubérance, la saison de nouveaux départs pour s’ajuster à notre besoin de cohérence.
Quelle joie que ces quatre saisons au diapason de la vie.
Nos professions nous conduisent à renouveler nos engagements de foi, à surmonter nos peurs et nos doutes.
Nous avons la chance de pouvoir nous ressourcer dans la prière et, peut-être, de prendre de la hauteur sur ce que nous vivons.
A l’occasion de la messe dominicale, nous pouvons interroger le Seigneur, Lui offrir nos échecs, regretter notre présomption, Lui demander de l’aide pour notre travail.
Les rencontres que nous faisons nous invitent à nous questionner sur l’authenticité de notre mission.
Quelle joie que ces promesses de rencontres, ces perspectives stimulantes, ces occasions de se renouveler.
Merci Seigneur d’être une source inépuisable d’amour, d’avoir ce cœur débordant qui nous comble et nous invite à grandir dans notre élan missionnaire.
Merci Seigneur de Ta présence dans nos journées, dans nos regards, dans nos contrariétés, dans nos sourires et dans nos joies grandes et petites. Apprends-nous à Te deviner derrière chaque tâche quotidienne, chaque devoir assumé, chaque contretemps, chaque importun.
Le pape François nous rappelle dans « La joie de l’évangile » :
« Le bien tend toujours à se communiquer. Chaque expérience authentique de vérité et de beauté cherche par elle-même son expansion, et chaque personne qui vit une profonde libération acquiert une plus grande sensibilité devant les besoins des autres. Lorsqu’on le communique, le bien s’enracine et se développe. C’est pourquoi, celui qui désire vivre avec dignité et plénitude n’a pas d’autre voie que de reconnaitre l’autre et chercher son bien. »
A méditer en ramassant des marrons dans la cour de récré.
