Hugues, avocat en région parisienne, nous propose ce mois-ci de prier avec Saint Joseph, à partir d’une scène d’Evangile illustrée par le peintre Arcabas par son oeuvre “le Songe de Joseph”, aisément accessible sur internet.
Confions aussi au Seigneur le rassemblement de la famille ignatienne à Marseille à la fin du mois (« Au large avec Ignace »), les compagnons de l’Atelier qui vont y participer, en particulier ceux et celles qui travaillent à préparer une veillée illustrant la manière dont la justice est concernée par les enjeux de la transition écologique.
Evangile selon Saint Matthieu 1-18,25
Or, voici comment fut engendré Jésus Christ : Marie, sa mère, avait été accordée en mariage à Joseph ; avant qu’ils aient habité ensemble, elle fut enceinte par l’action de l’Esprit Saint.
Joseph, son époux, qui était un homme juste, et ne voulait pas la dénoncer publiquement, décida de la renvoyer en secret. Comme il avait formé ce projet, voici que l’ange du Seigneur lui apparut en songe et lui dit : « Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre chez toi Marie, ton épouse, puisque l’enfant qui est engendré en elle vient de l’Esprit Saint ; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. » Tout cela est arrivé pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète :
Voici que la Vierge concevra, et elle enfantera un fils ; on lui donnera le nom d’Emmanuel, qui se traduit : « Dieu-avec-nous »
Quand Joseph se réveilla, il fit ce que l’ange du Seigneur lui avait prescrit : il prit chez lui son épouse, mais il ne s’unit pas à elle, jusqu’à ce qu’elle enfante un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
En cette année, notre Pape François nous a invités à prier tout particulièrement avec Saint Joseph dont les Ecritures ne disent que peu de choses. Alors que nous avons repris le chemin de notre bureau, de notre greffe, du Tribunal, de la prison, prenons le temps de nous arrêter un instant, de regarder, d’écouter Joseph, le silencieux, cet homme bon et juste, père de Jésus.
Prenons un moment, après le travail, avant de dormir…pour confier au Père notre vie personnelle et professionnelle, ces rencontres humaines du jour, du mois, qui font que la vie est belle ; mais aussi le poids de nos soucis d’organisation, de gestion, de décisions dans les situations qui nous sont confiées, nos regrets et manquements ainsi que nos projets.
Puis, lisons une fois en entier l’Evangile de Saint Matthieu (ci-dessus),
Ensuite, relisons doucement ce texte, pas à pas, en méditant tout cela dans notre cœur. Dieu, qui comble son bien aimé quand il dort (Ps 126), qui prend sur Lui nos fardeaux, nous inspirera selon sa manière propre (« Ne crains pas… ») et répondra à notre acte de foi, dans lequel nous lui confions le concret de notre vie.
Terminons en exprimant au Seigneur ce qui monte à nos lèvres, comme un ami parle à son ami, puis redisons le Notre Père.
Nous pouvons nous endormir dans la paix. Demain est un autre jour, nous guetterons la réponse intérieure du Seigneur pour nous, dans le quotidien des jours à venir.