Saint Jean 2, 29 « Bien-aimés puisque vous savez que lui, Jésus est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu »
En ce début d’année jubilaire, à l’invitation de notre Pape François, nous sommes invités à être Pèlerins d’Espérance, à nous mettre en marche, pour proclamer par nos vies, par nos vies professionnelles notamment, ce merveilleux message de Foi, d’Espérance, de Charité : « Tu aimeras ».
Avec tous les membres de l’Atelier Justice, aux quatre coins, aux quatre vents de France, nous sommes invités à nous poser pour prier et offrir nos vies à Celui qui est, qui était et qui vient.
Demandons à notre très Saint Seigneur, la grâce de demeurer en Lui et Lui en nous, pour vivre de Lui et être chaque jour dans nos actions, dans notre être, des pèlerins d’Espérance.
Certain que « les bontés de Dieu ne sont pas épuisées, mais se renouvellent chaque matin » (Lm.3, 22-23) nous vous proposons de prendre un temps pour prier cette lecture de la première lettre de Saint Jean (2, 29 – 3, 6)
« Bien-aimés, puisque vous savez que lui, Jésus, est juste, reconnaissez que celui qui pratique la justice est, lui aussi, né de Dieu. Voyez quel grand amour nous a donné le Père pour que nous soyons appelés enfants de Dieu – et nous le sommes. Voici pourquoi le monde ne nous connaît pas : c’est qu’il n’a pas connu Dieu. Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Nous le savons : quand cela sera manifesté, nous lui serons semblables car nous le verrons tel qu’il est. Et quiconque met en lui une telle espérance se rend pur comme lui-même est pur. Qui commet le péché transgresse la loi ; car le péché, c’est la transgression.
Or, vous savez que lui, Jésus, s’est manifesté pour enlever les péchés, et qu’il n’y a pas de péché en lui. Quiconque demeure en lui ne pèche pas ; quiconque pèche ne l’a pas vu et ne le connaît pas. »
Je prends un temps pour écouter : Goûter la joie d’être les bien-aimés du Père, Reconnaitre que celui qui pratique la justice, dans nos prétoires, dans nos cabinets, dans les prisons… est lui aussi, né de Dieu. Et moi, si dans mes conclusions, dans mon jugement, dans ma rencontre avec ce justiciable, ce prisonnier, je portais l’espérance… Un regard, une parole bienveillante, une écoute, une invitation à partager l’Espérance…
Après avoir écouté intérieurement, gouté ces paroles, j’ose dans un cœur à cœur, offrir au Seigneur ce qui m’habite, cette charge de travail, ces rencontres…
Et je termine ma prière, avec Saint François et tous les saints d’hier et d’aujourd’hui :
« Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.
O Seigneur, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer.
Car c’est en se donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on se retrouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie ».