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Prière de l’atelier CVX justice pour le mois d’octobre 2019

La prière de ce mois nous est proposée par Isabelle, de l’atelier justice de Lyon. Elle nous invite à l’action de grâce quotidienne, en dépit des difficultés rencontrées, puis à des points d’attention évangéliques, dans la ligne du mois dernier.
Merci à elle et bonne route à chacun !

Mon Seigneur et mon Dieu,

Je te rends grâce d’avoir la chance d’exercer une profession qui a du sens : elle est au service de mes contemporains, elle me met en relation avec mes congénères, elle est belle dans l’humanité qu’elle implique avec ses limites, ses défauts, ses attentes inassouvies, ses exaspérations et ses inspirations.

Je t’espère mon Dieu au début de chaque journée, au détour de chaque petit geste posé avec amour en pensant à Toi, au fil de chacune de mes activités routinières ou exaltantes, au contact de mes collègues qui sont Ton visage.

Je choisis de t’offrir mes efforts de chaque jour, mes doutes, mes joies, mes craintes, mes rencontres, mes échecs…

Tout ce qui advient est bon à vivre si c’est une offrande à ton cœur bienveillant et miséricordieux.

Je te rends grâce Seigneur d’être chrétien(ne), de Te connaitre, et d’ainsi me ressourcer en Toi, de me tourner vers Toi dans la tourmente réelle ou imaginaire que je traverse.
De pouvoir déposer à tes pieds, dans la prière, mes dilemmes, mes inquiétudes, mes peurs et tous ceux que j’accompagne ou supporte.

Nous qui sommes du côté de la loi, aide nous nous à ne pas être ces « docteurs de la loi » qui « chargez les hommes de fardeaux difficiles à porter » (Luc 11,45-52).

Ta justice Seigneur est tellement différente de la nôtre.
Toi qui nous proposes de ne pas réclamer le bien que l’on t’a volé (Luc 6,29-37)
Toi qui ouvre les bras à ce fils ingrat qui a dilapidé sa fortune avec des filles de joie (Luc 15,11-32).
Toi qui finalement ne juges pas, ne condamnes pas et nous invites à ne pas le faire (Luc 6,29-37) .Ta façon de réagir nous déconcerte voire nous désarçonne. Elle est tellement éloignée de nous.

Suis-je capable d’une  telle mansuétude ?

Suis-je capable d’accueillir sans à priori ?

Suis-je capable de reconsidérer mon positionnement, de me laisser bousculer par la vérité de l’autre?

Suis-je capable enfin, d’aimer mon prochain à la manière du bon samaritain en prenant soin de lui (Luc 10,32-39)?

Autant d’interrogations pour  changer notre regard professionnel et vivre plus humblement nos fonctions…