Dès le début de son Evangile, Mathieu met l’accent sur l’opposition radicale que suscite la naissance de Jésus chez les puissants, en particulier chez le premier d’entre eux : le roi Hérode. Une opposition qui conduit la sainte famille à fuir son pays pour échapper à la mise à mort de l’enfant Jésus.
Le 14 janvier, journée mondiale du migrant et du réfugié, nous faisons mémoire de tous ces hommes, femmes et enfants en exode loin de chez eux, qui cherchent un pays d’asile et d’accueil. Voici un extrait du message du pape François pour cette journée :
« Tout immigré qui frappe à notre porte est une occasion de rencontre avec Jésus Christ, qui s’identifie à l’étranger de toute époque accueilli ou rejeté (cf. Mt 25, 35.43). Le Seigneur confie à l’amour maternel de l’Église tout être humain contraint à quitter sa propre patrie à la recherche d’un avenir meilleur. Cette sollicitude doit s’exprimer concrètement à chaque étape de l’expérience migratoire : depuis le départ jusqu’au voyage, depuis l’arrivée jusqu’au retour. C’est une grande responsabilité que l’Église entend partager avec tous les croyants ainsi qu’avec tous les hommes et femmes de bonne volonté, qui sont appelés à répondre aux nombreux défis posés par les migrations contemporaines, avec générosité, rapidité, sagesse et clairvoyance, chacun selon ses propres possibilités.
À ce sujet, nous souhaitons réaffirmer que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer ».
Prions pour que dans notre pratique professionnelle, l’Esprit nous inspire la bonne manière de faire œuvre de justice dans des situations toujours extrêmement complexes.
Nous pouvons aussi prier –seul ou ensemble- le long Psaume 106, en nommant au début quelques personnes rencontrées par le biais de notre métier. Le psaume se termine ainsi :
« Les justes voient, ils sont en fête ; et l’injustice ferme sa bouche.
Qui veut être sage retiendra ces choses : il y reconnaîtra l’amour du Seigneur. »
Qu’il en soit ainsi pour chacun de nous cette année !