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CVX – Atelier Justice – Invitation à la prière du 01/12/2016

Chers Amis dans le Seigneur,

Dans la continuation de notre rencontre d’octobre, nous vous  proposons pour notre prière de décembre des extraits de ce très beau  discours du pape François 1er aux instituts séculiers du 10 mai 2014 :

 » Par vocation, vous êtes des laïcs (…) comme les autres et parmi les autres, vous conduisez une vie ordinaire, privée de signes extérieurs, sans le soutien d’une vie communautaire, sans la visibilité d’un apostolat organisé ou d’œuvres spécifiques. Vous êtes seulement riches de l’expérience totalisante de l’amour de Dieu et c’est pourquoi vous êtes capables de connaître et de partager la difficulté de la vie dans ses multiples expressions, en étant un levain avec la lumière et la force de l’Evangile.

Soyez le signe de cette Eglise en dialogue dont parle Paul VI dans l’encyclique Ecclesiam suam: «On ne sauve pas le monde du dehors — affirme-t-il —; il faut, comme le Verbe de Dieu qui s’est fait homme, assimiler, en une certaine mesure, les formes de vie de ceux à qui on veut porter le message du Christ; sans revendiquer de privilèges qui éloignent, sans maintenir la barrière d’un langage incompréhensible, il faut partager les usages communs, pourvu qu’ils soient humains et honnêtes, spécialement ceux des plus petits, si on veut être écouté et compris. Il faut, avant même de parler, écouter la voix et plus encore le cœur de l’homme; le comprendre et, autant que possible, le respecter et, là où il le mérite, aller dans son sens. Il faut se faire les frères des hommes du fait même qu’on veut être leurs pasteurs, leurs pères et leurs maîtres. Le climat du dialogue, c’est l’amitié. Bien mieux, le service» (n. 90).

(…) Soyez dans le monde, mais non du monde, en portant en vous l’essentiel du message chrétien: l’amour du Père qui sauve. Soyez au cœur du monde, avec le cœur de Dieu.

Votre vocation vous  rend attentifs à chaque homme et à ses nécessités les plus profondes, qui restent souvent inexprimées ou masquées. En vertu de l’amour de Dieu que vous avez rencontré et connu, soyez capables de proximité et de tendresse. Ainsi, vous pourrez être proches au point de toucher l’autre, ses blessures et ses attentes, ses demandes et ses besoins, avec cette tendresse qui est l’expression d’un soin qui efface toute distance. Comme le Samaritain qui passa à côté et vit et eut compassion. C’est là que se trouve le mouvement auquel vous engage votre vocation: passer à côté de chaque homme et vous faire le prochain de toute personne que vous rencontrez; car votre présence dans le monde n’est pas simplement une condition sociologique, mais elle est une réalité théologale qui vous appelle à une manière d’être consciente, attentive, qui sait apercevoir, voir et toucher la chair de son frère. »

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Mosaïque moderne du Bon Samaritain par pater Rupnik de Capilla del Santisimo dans la cathédrale Almudena

Je lis d’abord une fois ce texte puis je m’arrête aux passages qui me touchent le plus et prends le temps de les goûter. 

Je médite ensuite avec pour fil ces questions :

– Est- ce que je suis « un levain avec la lumière et la force de l’Evangile » dans ma vie professionnelle ou dans ma mission en lien avec la justice ? Est- ce que j’effectue toujours cette mission comme un service ? Est-ce que j’ai entendu quelqu’un me dire un jour quelque chose en ce sens ou dans le sens contraire ?

– Je rends grâce pour une rencontre vécue dans cette mission depuis le weekend d’octobre, dans laquelle j’ai eu l’occasion de me faire le prochain d’une personne.

– Je demande une grâce pour ne pas passer à côté d’une personne, d’une situation, sans voir.

Nous vous souhaitons un temps de l’Avent plein de rencontres,

Dominique et Caroline