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Chers amis de l’atelier,
Après un été trop riche en cruauté, et nous, l’espérons, ressourçant pour chacun, nous voici en période de reprise du travail et du « train-train » quotidien. Comment mieux répondre à l’Amour de Dieu pour nous en cette période de forces plus fraîches ? Comment entretenir en nous un lieu de fraîcheur, la source de la Rencontre avec Lui, tout au long de cette année scolaire qui débute ?
Nous vous proposons de prier à partir de ces quatre extraits d’Evangile :
« Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! » (Matthieu 5.3)
Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre, d’avoir caché cela aux sages et aux intelligents et de l’avoir révélé aux tout-petits (Math 11.25)
Laissez venir à moi les enfants car le Royaume des cieux est à ceux qui sont comme eux (Math 19.14)
Il renverse les puissants de leurs trônes, il élève les humbles » (Lc 1,52)
Nous pouvons nous inspirer de ces phrases de Pierre d’Ornellas, un ancien évêque auxiliaire de Paris, pour notre prière et demander au Seigneur la grâce de Le connaître et de Le suivre davantage :
La Présence de Dieu, ce « je ne sais quoi trouvé par aventure », comme le chante Jean de la Croix, est l’insaisissable amour qui ne peut être que reçu, qui se dérobe à toute étreinte. Vouloir le prendre, c’est s’en priver. Désirer, réprouver, c’est n’en rien sentir. Essayer de le tenir, c’est refermer sa main sur le vide.
Le pauvre, lui, le béni du Père, possède cet amour. A lui, le royaume est donné. Il ne sait pas le prendre. Il n’a pas le désir de l’éprouver. Sa main est sans cesse ouverte. Son coeur toujours émerveillé de ce qui lui est donné. Pour lui, rien n’est dû, tout est reçu. Qui suis-je donc pour tant recevoir, pense-t-il en secret.
La richesse du pauvre est sa foi. Antenne dressée au dessus des bruits du monde, elle capte l’onde divine. Sans rien prendre, elle touche l’infinie lumière qui l’inonde et l’éblouit. Enracinée au plus profond de lui, sa foi est sa lumière. Comme identifié à elle, il est le croyant qui « espère contre toute espérance (cf Rom 4,18).
La croix répond par l’amour à toutes les violences et guérit de tout mal : « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ». Voilà la source de notre espérance !
Grâce à l’Eucharistie, nous rencontrons Jésus-Christ qui nous fortifie pour aimer et pour être artisans de paix. Voilà la source de notre courage, aujourd’hui comme hier ! «
En union de prière,
Michèle, Elisabeth et Dominique