Chers compagnons,
Au début de ce mois de juin, au cœur d‘une période électorale qui révèle une société française fracturée, déboussolée, l’idolâtrie du pouvoir se manifestant de toute part, dévoilant toutes les facettes de la vaine gloire, quelle espérance subsiste en moi ?
En priant avec l’évangile de Jean que l’Eglise propose pour la liturgie de la veille de la solennité de Saint Pierre et Saint Paul (Jn 21, 15-19, lire le texte), je me laisse interpeller par le Ressuscité. J’entends au plus profond de moi sa question :
« M’aimes-tu vraiment plus que ceux-ci ? »
Dans mon quotidien de femme, d’homme, de citoyen, de serviteur de la justice humaine, mon amour le plus grand, le plus fidèle, le plus intime me lie-t-il vraiment à Jésus, le Ressuscité ?
Dans mes interrogations, mes doutes, au fond de mes révoltes, de mes souffrances, mais tout autant à la source de ma joie et de mon énergie, Jésus est-il le premier aimé, contemplé, prié, consulté ?
Suis-je disposé à tout mettre en œuvre pour Le connaître toujours davantage, afin de mieux L’aimer et Le servir, Le suivre de plus près ?
Au terme de ma prière, je peux, si j’y suis disposé, rendre grâces pour le don de la foi.
« Qui regarde vers Lui resplendira, sans ombre, ni trouble au visage. » Psaume 33 (lire le texte)
Fraternellement,
Dominique Marie et Dominique