Je suis Anne, j’ai 43 ans et je suis agricultrice bio sur la côte à Etaples.
Je suis mère de 3 ados et mon époux Nicolas travaille en dehors de la ferme. Il n’est pas membre de la CVX.
Ma disponibilité est limitée en présentiel mais j’ai du temps pour penser au service de la communauté CVX.
Comment le discernement a permis cette réponse ?
D’abord je me suis étonnée ! Je suis une petite compagnonne, un électron libre jaloux de sa liberté, peu stable et assez ignorante des concepts théologiques et ignatiens.
Ensuite je souhaitais exercer un choix honnête et ne pas rejeter cet appel sans en connaître le contenu : une conversation avec Christine Clabaut et la visio du mois de juin m’ont éclairée.
Puis j’ai ressenti de la joie en écoutant le noyau actuel, en observant les signes de croissance. Ces années de cvx vécues grâce à eux ont été pour moi des années très vivantes !
Enfin, je suis heureuse de prendre ma part de service et de redonner un peu de ce que la CVX m’a apporté.
Mes intérêts :
je suis toujours impressionnée par la richesse humaine des partages, j’ai du goût pour les rencontres. J’aime aussi apprendre de nouvelles choses, comprendre, aller en profondeur.
Mes craintes :
Le manque de temps ! Comme chacun, j’ai pris des responsabilités familiales et professionnelles. J’espère pouvoir faire la part des choses.
Je crains de parfois être trop brutale ou impatiente face aux lents processus qui structurent la vie en CVX ;
Je suis en cvx depuis 13 ans (actuellement la CL de Laventie) suite à ma confirmation. Le groupe avait besoin de continuer à se rencontrer et Jacqueline Sabre nous a proposé la CVX et j’ai pu faire partie d’une équipe découverte.
Je suis maman de 2 enfants (18 ans et 23 ans) et mariée à Francis depuis 26 ans.
Je travaille à Calais dans un centre d’information et d’orientation en tant que Psychologue de l’éducation nationale tout en habitant Béthune. J’ai en charge la gestion de la structure en tant que directrice.
Je fais la route tous les jours (1h20 de train) avec une amplitude de 13h entre mon départ de la maison le matin et mon retour le soir.
Je suis restée dans ma zone de confort en CVX pendant un long moment puis j’ai pris le rôle de responsable de CL où j’ai pu et dû m’investir autrement. J’ai eu envie de faire grandir ma CL en proposant des rencontres en formation comme un pas de plus en compagnonnage que l’on a réalisé tous ensemble l’an dernier.
J’ai pu discerner l’appel de faire partie de l’ESCR avec ma CL sur une rencontre soutenue par mon accompagnatrice. Suite à ce discernement, des doutes subsistaient sur mes compétences aux postes, à la connaissance du service en région, aux besoins, sur le temps que ce service me prendrai.
Le oui s’est imposé après un long temps avec comme argument, le train qui me permet de dégager du temps, le fait de vouloir être solidaire de la cvx dans notre région et pouvoir faire en sorte de pouvoir démarrer assez vite afin d’assister à la formation en novembre qui a manqué à l’équipe précédente.
Je suis très sereine par rapport à ce service, surtout depuis que j’ai entendu les témoignages des autres compagnons qui me mettent en confiance. Je crois en la solidarité des compagnons, à leur soutien. Je me dis que si le Seigneur me veut à cette place, c’est qu’il croit en moi et je lui fais confiance.
Je veux un service qui permette d’être dans la bienveillance envers ma communauté régionale. Faire en sorte qu’elle puisse continuer à grandir spirituellement en relayant et proposant des formations, retraites… sur le territoire et ailleurs.
Pourquoi j’ai répondu favorablement à l’appel du noyau ?
Avant la soirée en visio conférence du 2 juin 23, je ne me sentais pas du tout appelée à répondre favorablement à l’appel. Ce n’était pas pour moi ! (manque de temps, d’énergie, de disponibilité, de compétences…) Au fur et à mesure des témoignages des membres du noyau, mon regard et ma disposition intérieure se sont déplacés. Mon intérêt grandissait …
Une phrase d’Irène m’a particulièrement interpellée : « le Seigneur donne les grâces dont on a besoin au fur et à mesure » Egalement : « Soyons attentifs aux compétences de chacun afin de les faire fructifier pour le bien de tous »
J’ai commencé à cheminer : ceci est rassurant, et peut-être ai-je quelques compétences à faire fructifier … ?
Une fois la conférence terminée, je me suis posée beaucoup d’interrogations au point de ne pas pouvoir trouver le sommeil : Quelle est la mission qui me permettrait de faire vivre mon désir de grandir humainement et spirituellement ? Dans quel lieu ?Avec quelle fraternité ?
Comment continuer à vivre de la spiritualité ignatienne et la partager autour de moi ?
Si la dynamique de croissance portée par les Principes Généraux m’avait déjà tant apporté, pourquoi ne pas m’engager davantage en CVX ?
Les formations reçues (Devenir une Communauté Apostolique, Mieux servir en CVX, La formation de responsable, la Parcours Emmaüs) les Haltes prières, les rassemblements nationaux, régionaux ou locaux, les semaines d’exercices vécues ne pourraient-ils pas porter leurs fruits dans ce nouveau service ?
Et cette phrase qui me revenait sans cesse : « Qu’est-ce que je veux vivre VRAIMENT ? »
Le matin, après un discernement durant les heures de la nuit, ma décision était prise
je répondrai à l’appel dans la joie avec la certitude que Dieu m’accompagnera .
Ce pour quoi j’ai du goût :
Faire connaitre davantage la CVX au sein de laquelle chacun peut découvrir Dieu présent, où l’on peut faire l’expérience de l’amour de Dieu, de la vie fraternelle, de l’écoute, de la bienveillance, de la confiance mutuelle, où l’on peut parler en vérité.
Donner envie aux membres des CL de venir goûter aux joies des rassemblements, de venir découvrir la richesse des journées de formation, d’avoir l’occasion d’élargir l’espace de sa tente.
Contribuer à continuer à développer toujours plus de communion et d’entraide fraternelle au sein des CL.
Mes craintes :
Je suis bien consciente de ce que cet engagement comporte en termes d’exigence et d’investissement personnel.
Je n’ai pas beaucoup de compétences en finance et informatique pour le moment.
J’ai peur du manque de temps et d’énergie pour assumer le travail demandé.
Merci de m’accepter avec mes forces et mes faiblesses !
Mes attentes envers la région :
Soutien, accompagnement, aide au discernement, aide pratique et matérielle.
Je termine par cet appel à la mission reçu dans Apocalypse 3, 20 :
« Voici que je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui »
Merci de votre soutien fraternel. Merci de votre confiance et écoute !