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Marc-Emmanuel, magistrat à Lyon, nous propose une belle méditation pour l’été. Que ce dernier soit reposant et bienfaisant pour chacun !
RDV en septembre. Et en octobre, notez bien la halte spirituelle du 28 oct à midi au 30 oct à 15h à côté de Lyon !
photographie Jeanne Gounot« Ceux qui avaient mangé les pains étaient au nombre de cinq mille hommes.
Aussitôt après, Jésus obligea ses disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, vers Bethsaïde, pendant que lui-même renvoyait la foule. Quand il les eut congédiés, il s’en alla sur la montagne pour prier.
Le soir venu, la barque était au milieu de la mer et lui, tout seul, à terre. Voyant qu’ils peinaient à ramer, car le vent leur était contraire, il vient à eux vers la fin de la nuit en marchant sur la mer, et il voulait les dépasser. En le voyant marcher sur la mer, les disciples pensèrent que c’était un fantôme et ils se mirent à pousser des cris.
Tous, en effet, l’avaient vu et ils étaient bouleversés. Mais aussitôt Jésus parla avec eux et leur dit : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez pas peur ! »
Il monta ensuite avec eux dans la barque et le vent tomba ; et en eux-mêmes ils étaient au comble de la stupeur, » (Mars 6, 44-51)
Avec l’été se présente pour beaucoup d’entre nous la perspective du repos et du dépaysement, mais aussi celle de la poursuite de nos engagements professionnels ou bénévoles pour un temps destiné à assurer la continuité du service. Ils prennent une nouvelle tournure que nous connaissons souvent déjà pour l’avoir vécue les années passées. Ainsi, un certain nombre de nos tâches habituelles sont suspendues et des horaires plus souples nous rendent un peu de liberté. Mais il existe aussi des missions de remplacement qui nous plongent dans l’embarras et une solitude familiale ou intellectuelle qui peut être pesante.
Et pourtant, Seigneur, tu es présent au cœur de nos existences, y compris quand nos sens et notre intelligence sont davantage sollicités par ces contraintes estivales et que nous devons nous adapter afin de mieux répondre à la demande extérieure. Là où précisément notre attention est en éveil parce que les pièges peuvent être nombreux, l’aide de ton enseignement et de ta présence nous est offerte pour nous permettre de tracer notre chemin.
Jésus, la montagne sur laquelle tu aimais tant rencontrer le Père était ton refuge de quelques instants quand la foule te poursuivait encore après ce que tu lui avais donné.
Plus que jamais en ce temps de travail allégé et d’apparente facilité, éloigne de nous nonchalance et paresse, mais aussi hésitation et crainte, l’orgueil d’un excès d’assurance tout autant que l’abandon au sentiment d’impuissance.
Donne-nous la force du discernement et le courage physique qui nous conduiront à travers la tempête si le devoir nous appelle soudain à quitter un environnement radieux et paisible. Et envoie-nous le souffle de l’Amour, qui ravive le goût du service dans les tâches les plus insignifiantes ou les plus pénibles.