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Prière d’atelier justice pour le moi de mai 2019

En ce mois de mai où nous fêtons saint Yves et en bon breton que je suis, je vous propose de le prier personnellement, à partir des quelques lignes qui suivent, en communion avec tous les membres de l’atelier, acteurs du monde de la justice à titre professionnel ou bénévoles :

« Père des pauvres, maître de justice, soutien des nécessiteux et réconfort des affligés, saint Yves, notre frère, juge pacifique, toi que nous implorons, reçois notre prière
C’est la veuve craintive, l’orphelin sans tuteur, Ils t’adjurent, saint Yves, d’être leur défenseur.

Fais que l’amour des pauvres soit toujours préféré aux vanités du monde, porte la défense de l’innocence.
Pas d’amour sans justice, ta vie l’a enseigné. Bannis mensonge et vice de nos cœurs divisés.
Rends-nous soucieux des autres, ouverts à nos prochains
Dans le for des juristes, demande charité, pour toujours qu’ils résistent à la facilité.
Yves, gardien fidèle de la vertu, modèle de la parfaite intégrité, défenseur du droit, vainqueur de la mauvaise foi, l’exemple de ta vie éclaire nos chemins, prends part à nos soucis, sois toujours un témoin.
Fais que nous sachions défendre nos droits, sans porter préjudice aux autres, en cherchant avant tout la réconciliation et la paix.
Suscite des défenseurs qui plaident la cause de l’opprimé pour que justice soit rendue dans l’amour.
Donne-nous un cœur de pauvre capable de résister à l’attrait des richesses, capable de compatir à la misère des autres et de partager. »
 
Indications
Je me laisse imprégner par cette invocation à saint Yves et en la méditant, je vais plus loin en essayant de répondre aux questions suivantes :
– Quelle place fais-je au justiciable, à la personne placée sous main de justice, au frère ou à la sœur rencontré(e) sur mon lieu de travail ?
-De quelle manière ce saint m’interpelle, m’invite à changer mon regard, à sortir de ma zone de confort ?

Dans ma prière d’alliance, je me rappelle un événement de ma journée pour lequel je veux rendre grâce au Seigneur, un acte de ma journée dont je fais mémoire où je me suis éloigné(e) de Lui et pour lequel je veux Lui demander pardon et enfin je formule une action de grâce pour l’un ou l’autre des membres de l’atelier national que je connais.

Je peux terminer ma prière par un Salve Regina.

Bien amicalement dans le Seigneur.

Tristan Hoc, responsable national de l’atelier justice.