Intranet
Ils étaient une quinzaine de personnes à constituer un cercle de silence entre 17h et 18h à côté du marché de Noël. Comme ça leur a plu, ils ont recommencé le dimanche suivant, le 10 décembre, de 17h à 18h au même endroit (devant l’église Saint Pierre des Minimes). Et peut-être que vous étiez des leurs !!
Ils ont préparé leurs pancartes (un bout de carton et 3 mots écrits en gros suffisent) ou sont venus les gants vides s’ils n’étaient pas inspirés. Ils ont amené des vêtements chauds et un thermos pour boire chaud ensemble après (on annonçait 14°… le réchauffement climatique quoi !). Ils sont venus pour quelques minutes ou pour une heure, même court, le silence faisait du bien !
Voici trois témoignages de participantes qui pourraient vous parler :
“Rien d’habituel, ce soir : rester en silence avec un groupe de personnes à qui j’aurais tant de questions à poser et tant de choses à dire, être immobile sur cette place de Jaude où le reste du monde se promène ou fait ses achats de Noël, sentir le froid me gagner sans chercher à y échapper, contempler la beauté de la ville illuminée avec en arrière-pensée l’impact de notre consommation d’énergie…
Le temps s’arrête pour une heure, que vais-je en faire ? Des souvenirs reviennent, tristes ou joyeux. Des gens passent, beaucoup de jeunes, des familles, certains ralentissent ou s’arrêtent, nous échangeons quelques mots, un sourire ou un regard. La lanterne brille au milieu de notre cercle, petite lumière dans la nuit qui tombe, présence fragile de Dieu au milieu de nous… Moment de gratuité, moment de gratitude.”
Elisabeth
“Moment arraché à notre vie hyperactive surtout en cette période, moment de silence, de prière intérieure et d’observation de notre place de Jaude… notre cercle a interpellé certains passants qui se sont déplacés pour savoir qui étaient ces personnes immobiles et silencieuse autour d’une lanterne.”
Pascale
“C’est un peu impressionnant en fait ! Le silence au milieu de l’agitation. Impressionnant de gravité et de responsabilité. Quel contraste entre la course à la consommation et l’état de la planète ! C’est aussi impressionnant de réaliser la distance entre les préoccupations des gens qui nous ont questionnés et les enjeux pour notre planète. Pour moi, j’ai eu la sensation de prendre ma part.”
Annick
