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« La Méditerranée a une vocation particulière : elle est la mer du métissage, ‘culturellement toujours ouverte à la rencontre, au dialogue et à l’inculturation réciproque. »
Pape François, Discours de Bari, février 2020
A l’initiative de la Conférence épiscopale italienne, un processus de communion entre les diocèses riverains de la Méditerranée a été engagé à Bari en 2020 (voir vidéo ci-dessous). Ce processus s’inscrit dans l’esprit des voyages méditerranéens du Pape François qui, de Lampedusa (2013) à Marseille (2023), en passant par Tirana, Sarajevo, Lesbos, Le Caire, Jérusalem, Chypre, Rabat, Naples, Malte, etc. s’est engagé à faire de cette mer, un message d’espérance pour tous. En Méditerranée, en effet, se rejoignent trois continents et c’est sur ses cinq rives (Afrique du Nord, Proche-Orient, Mer Noire et Mer Egée, Balkans, Europe latine) que sont nées les trois grandes religions monothéistes et que se sont développés tant d’échanges mais aussi de conflits.
Après Bari (2020), puis Florence (2022), Marseille est donc la troisième étape de cette réflexion. Comme les deux rencontres précédentes, elle réunira des évêques catholiques et des représentants d’autres Églises pour échanger sur les défis du pourtour méditerranéen, défis communs à tous nos diocèses mais vécus différemment en raison de contextes locaux très divers. Alors qu’à Florence, des maires d’une soixantaine de villes méditerranéennes avaient été invités, en hommage à Giorgio La Pira, ancien maire de Florence et très engagé en faveur de la paix et du dialogue interreligieux, à Marseille, ce sont des jeunes, de toutes religions et confessions, qui sont conviés pour s’associer au travail des évêques.
Le choix de Marseille pour accueillir les Rencontres méditerranéennes n’est pas anodin. Dans l’histoire, Marseille a été souvent la porte de l’Orient. Aujourd’hui, elle est pour beaucoup de personnes, venus d’Orient ou du Sud, la porte de l’Occident. Elle est marquée par une présence juive, arménienne, maghrébine, levantine et subsaharienne très forte. Elle accueille diverses communautés chrétiennes venues d’Orient. Elle est la ville où se situe le quartier le plus pauvre d’Europe.
Marseille, grande métropole cosmopolite, ville-laboratoire et ville-message, microcosme de ce qui se joue en Méditerranée, a une mission particulière pour la France et la Méditerranée. En organisant les Rencontres méditerranéennes, Marseille, comme Eglise et comme ville, veut servir l’unité du genre humain dans cette région si particulière de la Méditerranée.
Un grand bal de danses folkloriques avec des groupes originaires de toutes les rives de la Méditerranée ; un pique-nique méditerranéen sur la digue du large avec MPG ; des visites de lieux de culte catholiques, protestants, orthodoxes, arméniens, juifs, musulmans ou bouddhistes ; un banquet solidaire avec 600 personnes en situation de fragilité sur l’esplanade de la Major ; un atelier aux Baumettes ; un tournoi de foot pour adultes et enfants ; un village avec 60 exposants ; des “plongées” offertes à la grotte Cosquer avec la Région Sud ; des randonnées, déambulations urbaines et visites guidées dans des lieux jamais ouverts au public ; des expositions, des conférences et des témoignages ; des veillées de prière ; une messe avec le Pape François au stade Orange Vélodrome ; des pièces de théâtre et des concerts avec des chants en français, en hébreu, en arménien, en arabe, en provençal, etc. ; des rencontres avec des évêques et des jeunes venus de toute la Méditerranée ; un “Welcome Shabbat” ; un spectacle exceptionnel de danses arméniennes au Palais des Congrès ; etc.
Les compagnons s’investissent au service de l’Eglise afin d’organiser/animer des temps de ces rencontres méditerranéennes.
En tant que communauté, nous sommes partie prenante de la veillée du 22 sept à 20h à l’église Saint Laurent avec le MEJ, MCC.
“Un groupe d’étudiants, voyageurs, fatigués après plusieurs jours de la traversée de la Méditerranée, est accueilli par Ignace et ses compagnons. Curieux de cette rencontre impromptue, les voyageurs vont se laisser guider par le récit d’Ignace sur ses voyages, ses rencontres en Méditerranée et sa manière à lui de vivre la rencontre avec l’autre que l’on ne (re)connaît pas.”
Nous aurons la visite du pape François à partir du 22 septembre:
“A la stèle dressée en hommage aux marins et migrants morts en mer, temps de recueillement avec le pape François, les représentants de Marseille Espérance et les associations engagées pour le sauvetage en mer et l’accompagnement des personnes migrantes.”
