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Retour sur mon premier jour à l’Assemblée Mondiale à Amiens

Amiens se mérite !
« Avec toute chette drach in n’a pas fini d’marcher dins l berdoule » (avec toute cette pluie il a pas fini de marcher dans la boue) , « ch’est ric rac » (c’est limite).

La pluie en ce début août ne gagnera pas. Suite aux intempéries, le « train à faible vitesse » qui m’a amené à Amiens est peut-être une invitation à ralentir ? Après tout il s’agit de vivre 10 jours (sapristi 11 nuits au pensionnat !) à 250 délégués venus du monde entier, entourés des nombreux bénévoles sans lesquels rien de possible. Je les vois partout avec leur foulard jaune, ils sont des repères comme les bouées sur la mer alors que je « flotte » quelque peu moi-même en ce premier jour d’Assemblée Mondiale CVX.

Oui c’est une évidence : la CVX est mondiale.
Mon premier temps dans mon « groupe d’ancrage » (en anglais c’est joli aussi : harbour group) me projette aux USA, en Slovaquie , en Nouvelle Zélande , Côte d’Ivoire, Australie, Irlande et Lituanie ! Ça y est j’y suis dans le vaste monde, les deux pieds à Amiens ! Et notre langage commun est notre spiritualité. Émerveillement de se comprendre malgré les lacunes de mon anglais.

Sur une affiche au mur d’un des couloirs interminables du lycée La Providence où nous logeons (en toute simplicité 😉 je lis : « on peut vivre intensément avec peu » (Laudato Si’, 222-223). Malgré ma fatigue (courage plus que 10 nuits en pensionnaire !)  je veux croire que c’est la promesse qui m’est faite pour tout ce qui viendra.

Anne Gérardin, Paris Sainte-Geneviève

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