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Amiens… L’Assemblée Mondiale… La Journée Portes Ouvertes le 6 aôut… La présence de 75 délégations nationales… Est-ce que cela prend chair ?
Nous avons beau savoir que CVX est présent dans les 5 continents, c’est autre chose de serrer la main d’un membre CVX venant du Zimbabwé, du Japon, de Syrie, Colombie, Australie, Portugal, Liban, Argentine…
Une journée portes ouvertes est un tourbillon de personnes de toutes les couleurs, langues, pays. Des personnes heureuses de se rencontrer en une occasion unique : une vraie Pentecôte. C’est une expérience forte de la communauté mondiale. Ce sont des habitants de tous les continents qui, comme nous, ont choisi CVX pour mieux suivre le Christ. De même que les congrès nationaux nous font expérimenter la dimension nationale de la CVX, les assemblées mondiales nous rappellent très concrètement que nous sommes membres d’une communauté mondiale.
C’est ce que j’ai vécu à Fatima en 2008. Quelques souvenirs : la messe en extérieur et l’homélie marquante du Père général Adolfo Nicolàs nous invitant à adapter notre langage pour communiquer avec la société. La cérémonie traditionnelle du thé offerte par des Japonaises en kimono à quelques invités. L’accueil chaleureux de nos hôtes Portugais qui nous ont offert un spectacle de leurs chants et danses folkloriques, des buffets garnis de spécialités de leur pays. Je me rappelle une atmosphère joyeuse et festive, dans une communion fraternelle avec les délégués qui vivaient avec nous une journée de pause dans leurs travaux et quelques rencontres improbables.
Même atmosphère au Liban en 2013. La journée se déroulait dans un collège jésuite. La messe, présidée par le P. Luke Rodriguez a eu lieu dans un grand gymnase. Le repas a été pris autour de la piscine ; certains en ont profité pour faire un petit plongeon, il faisait très chaud. Les délégués ont défilé costumés en guise de présentation. On se souvient du discours prononcé par le secrétaire mondial, Franklin Ibanez, « Défis pour la mission CVX » [PDF] illustré par une pyramide inversée.
Cette année, nous, Français, n’avons pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour vivre une journée mondiale, c’est le monde qui vient à nous. Certains délégués seront en France pour la première fois, n’y reviendront peut-être jamais : ils seront touchés que nous soyons nombreux à les accueillir. Nous nous y préparons.
Françoise Garcin, le 2 juin 2023