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En mars dernier, nous avons relayé un appel à l’aide de Philippe Demeestère, sj qui s’investit corps et âme pour une meilleure situation faite aux migrants de Calais. Sa demande a été entendue par une quarantaine d’entre vous.
Aux membres de la CVX qui, suite au rassemblement de Marseille, ont bien voulu prêter attention à ma demande de soutien, un grand merci. Rappelez-vous : dans la foulée d’une grève de la faim de trois semaines menée à Calais, je proposais de participer à un dispositif « cent pour un », destiné à permettre la location d’un lieu de répit, – la « Crèche » -, ouvert en priorité aux mineurs non accompagnés. « Cent pour un »? Qu’est-ce que c’est ? Pour mémoire, encore, il s’agit, à travers un prélèvement bancaire mensuel de 10 € de contribuer au loyer et à l’entretien d’une maison. Cent donateurs, cela fait 1 000 €. À la clé, un reçu fiscal.
Bref, vous avez été une quarantaine à répondre : « Présent(e) -, à travers don ponctuel ou prélèvement mensuel. Merci infiniment, donc. La location de la Crèche est partie composante de trois maisons, – dont celle que j’habite -, qui permettent de recevoir une trentaine de personnes exilées, pour des durées qui vont d’une semaine à 2 ans et plus, en fonction de leurs choix. Une goutte d’eau face aux besoins. Mais il en va bien du social comme de l’écologique: il y a urgence, et le début des solutions passe pour partie par les citoyens, leurs actions à portée de main, leur capacité, aux côtés de la veuve de l’évangile, – dite « importune » -, à forcer l’attention des « grands » (Lc 18, 1-8).