Saint-Hugues est un centre spirituel ignatien animé par la Communauté de Vie Chrétienne. Lieu d’accueil et de ressourcement, souvent comparé à une « maison de famille », il n’était cependant habité que par un prêtre jésuite. La crise sanitaire permit de rêver le Saint-Hugues de demain : une maison habitée au quotidien pour qu’elle soit davantage un lieu où l’on prend soin… Aujourd’hui, le centre est habité par 3 couples, 1 famille, un prêtre, une religieuse, un migrant… service et bénévolat sur la maison, vie professionnelle extérieure pour certains, ils construisent leur vie ensemble et donnent un visage nouveau à Saint-Hugues. Voici quelques retours après quelques mois d’expérience :
« Ce que nous vivons à Saint-Hugues répond à ce que nous sommes venus y chercher : vivre à la campagne, amorcer une reconversion professionnelle dans des métiers plus manuels et en lien avec la nature, expérimenter une vie plus collective, de partage et d’entraide, avec spiritualité, intériorité et simplicité… Nous apprécions particulièrement ici la rencontre et les partages, la beauté de la montagne, la bienveillance et la recherche du bien commun qui anime ceux qui travaillent, vivent ou viennent à Saint-Hugues… » Claire et Benoit
« Vivre à Saint-Hugues comme bénévole résident, c’est une magnifique aventure au quotidien, je le vis comme un cadeau et j’en rends grâce. Joie du service : les appels lancés par la directrice me mettent en mouvement, sont porteurs de vie ; ainsi, nous nous lançons avec Marc dans l’animation spirituelle de quelques sessions. Joie d’expérimenter un mode de vie différent, simple, participatif, communautaire. J’aime les temps informels vécus entre résidents, l’entraide au quotidien, les conversations impromptues quand on se croise ici ou là. J’aime aussi les moments partagés avec les salariés : le café du matin, le déjeuner de temps en temps, quelques permanences à l’accueil… cela permet de sentir la vie de la maison, d’y prendre sa place, simplement. » Anne
« Saint-Hugues, c’est comme une ruche, où les abeilles s’activent un jour d’été… un visage heureux d’Église en marche, en recherche… Notre vie de résidents me paraît ainsi ressembler à celle d’un hameau, dans l’entraide, les visites spontanées ou pas… Tout cela est riche et porteur… fragile aussi, comme toute quête d’un vivre ensemble authentique. Mais comme le disait Henri Buisson, sj : « Si la Maison était riche et solide, il faudrait la vendre ! » Marc