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Journée du 4 décembre – Témoignage d’une accompagnatrice

Retour de la rencontre des responsables et accompagnateurs de communauté locale à Clermont l’Hérault.

Les personnes présentes ce jour-là venaient non pas en leur nom personnel mais en tant que « serviteurs » de compagnons de CVX. Il m’a été très agréable de prier et échanger avec des personnes de bonne volonté, dans une dynamique d’attention aux communautés locales et plus largement à l’Église. L’ambiance sérieuse et chaleureuse a nourri mon espérance.

Réunis autour de la thématique « Quelle synodalité dans notre région Golfe du lion – S’impliquer dans une synodalité en CVX et en Église », à partir des remontées des compagnons présents lors de la dernière rencontre de communauté régionale, nous avons partagé les points sur lesquels il nous semblait important de travailler.

Notre regard s’est porté sur tous les compagnons et communautés locales, sur notre vie commune, nos partages, nos espérances et nos infidélités. Nos échanges ont permis de regarder notre diversité – villes/rural ; différentes générations …

Je retiens de ces échanges convictions et questions.

Une conviction : Nous, compagnons en CVX parce que nous sommes riches de la spiritualité de St Ignace, parce que nous ne sommes pas seuls mais formons une communauté, que nous nous donnons les moyens de chercher Dieu par la prière, par la relecture et le partage, individuellement et communautairement, nous avons un rôle à jouer dans l’Église et dans le monde, particulièrement en cette période de crises, d’interrogations, de tensions.

Des questions : Comment prendre soin de chaque compagnon dans sa situation spécifique ? Comment accueillir les nouveaux dans leur découverte de la communauté et de notre spiritualité ? Comment donner toute la place aux plus jeunes et leur permettre de faire communauté et de cheminer à leur manière, en tenant compte des cultures contemporaines ? Comment soutenir nos ainés qui affrontent le vieillissement ? Comment permettre aux compagnons fragilisés par l’âge ou la maladie, en perte de mobilité de garder le lien avec la communauté ? Comment leur permettre de nourrir la dimension apostolique de leur vie quand leur pouvoir d’agir se réduit ?

Après avoir été tentés d’inventer quelques réponses, nous avons conclu qu’il nous fallait plutôt interroger les intéressés, plus à même d’exprimer leurs besoins. N’est-ce pas cela la synodalité : Commencer par entendre les besoins et les propositions des personnes concernées ?

Véronique ANGEVAIN, accompagnatrice CL sur Montpellier