Elle a déjà 5 ans et nous croyons la connaitre et/ou la mettre en œuvre par des gestes quotidiens dans nos vies.
Pourtant notre réunion a été l’occasion d’un pas de plus en communauté et nous en sommes ressortis heureux et dynamisés.
La crise écologique est un appel à une profonde conversion intérieure ! « Elle me fait peur cette crise », « certaines décisions m’agacent », « je suis exaspérée par certaines décisions incohérentes au niveau national », « je suis engagée depuis tellement d’années dans l’écologie : associatif et politique », « j’étais sur une vision doctrinale et pas assez spirituelle et intérieure », « mouvements de colère car cela n’avance pas assez vite. Il y a URGENCE », « complexité des enjeux, je me sens dépassée », « le mot sobriété me fait bouger dans mes modes de vie », « Le Christ habite au fond de chaque être : c’est bouleversant, surprenant, même dérangeant pour certains d’entre nous ! » « Le souci du bien commun »,
Pour se sentir pleinement en marche nous identifions un moteur : le passage de la doctrine/ la théorie donc de la tête au cœur pour plus de vie ! Le pape utilise des mots forts : amour, affection, pénétrant de sa lumière, tendresse, générosité…. Un appel à la joie. Ce n’est pas optionnel ! « Nous devons laisser jaillir toutes les conséquences de notre rencontre avec le Christ ».
Par la conversion intégrale de la personne : cela passe par une demande de pardon pour toutes les fois où nous avons offensé la création de Dieu, faire l’expérience d’une conversion intérieure. Agir où je vis.
Par la conversion écologique communautaire : pour créer un dynamisme de changement durable il faut traiter les sujets globalement. Quelle peut être notre action ?
La conversion part de la spiritualité, part du cœur, de la tête au cœur “le croyant a … une grave responsabilité qui naît de sa foi.”
Comment agir plus, en et avec nos communautés de vie ? Les actions individuelles et nos écogestes ne suffisent plus. Appel à des engagements en groupe / ensemble pour être plus efficace : associatif, communauté d’immeuble, politique, … « Nous ne sommes propriétaire de rien, je ne suis qu’ une usagère ».
Comment passer de la conversion individuelle à la conversion communautaire qui devrait conduire à une action de nature politique, c’est-à-dire tournée vers le bien commun ?
Lire, relire l’encyclique dans son ensemble, continuer et étendre tous les gestes du quotidien pour mieux protéger l’œuvre de Dieu : déplacements physiques, achats, déchets, recyclage et réutilisation des objets, s’engager dans une « sobriété heureuse » qui finalement est dans nos éducations à tous mais que nous avons pu oublier certaines fois, « laisser jaillir toutes les conséquences de notre rencontre avec lui, le spirituel, la création, il faut qu il y aie cohérence… elle conduit a quelque chose de joyeux, dynamisme, et joie en perspective ».
On s’en reparle au début de la prochaine réunion : que s’est-il passé depuis notre dernière réunion ? qu’est ce qui a bougé ?
Tout est lié et nous allons chercher l’énergie dans Laudato Si.
l’Écologie a toujours été liée au développement social et donc comme une spiritualité dedans. Bien commun.
“vivre la vocation de protecteurs de l’œuvre de Dieu est une part essentielle d’une existence vertueuse.” (LS §217)
« Louer, respecter, et servir Dieu » nous ramène à la source. La terre créée par Dieu est pour l’homme. Cette maison commune est au service de l’homme et de l’humanité … cela nous amène naturellement à la suite de Laudato Si et à la nouvelle encyclique du pape François « Fratelli tutti ».
Mais ce sera pour une autre réunion … et de nouveaux déplacements en communauté.