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Humilité et douceur à l’école de saint François de Sales, au centre spirituel du Hautmont

23 août 2017

Le silence, dans ce monde artificiel, superficiel et où tout va trop vite et trop fort est le « luxe » que je m’offre au cœur de l’été, une vraie richesse qui se vit aussi en arpentant les couloirs, les oratoires, le réfectoire et le parc du Centre spirituel du Hautmont que je découvre avec joie !

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En CVX  « à la ville », j’ai choisi de vivre ce cœur à cœur avec le Christ en déplaçant mon regard grâce à  un autre témoin de son Amour, saint François de Sales.

Par la voie -et la voix calme et apaisante de Monseigneur Bernard Podvin – d’une lecture éclairée du lavement des pieds pour rentrer dans ce temps de ressourcement et le Seigneur est vite venu endommager la croûte qui Lui cachait mon cœur… Me voilà alors avec la Samaritaine, venue puiser de cette eau vivifiante pour me remplir du Christ.

Avec saint François de Sales, le Seigneur me propose un autre chemin : la découverte d’extraits de son Introduction à la Vie Dévote  et de son Traité de l’Amour de Dieu, lectures si rafraîchissantes, m’a qui m’ont fait franchir le pas en quelques jours de l’humiliation à l’humilité…de la violence à la douceur.

J’ai reçu au Hautmont la grâce d’y avoir déposé mon fardeau d’humanité et toutes mes pauvretés et de m’être chargée du joug léger du Seigneur : celui où Il me dit de retourner « dans le monde » pour n’y réaliser que les tâches qui m’y incombent (ni plus ni moins) sans me charger de tous le poids que nos violences humaines font à notre cœur… celles-là, il s’en est chargé sur la croix !!! Il ne se réjouit pas de mes « chères imperfections » autrement que par le simple fait qu’elles lui ont ouvert un peu plus grande la porte qui me fait le retrouver – comme dirait Saint François de Sales-  à « la fine pointe » de mon cœur.

Avec la douceur toute incarnée de mes compagnons de retraite,  le regard tourné avec humilité vers le Seigneur, je rends grâce au Seigneur de m’avoir restaurée dans ma relation à Lui…et d’avoir pu  un peu plus chaque jour « capter le mince filet de prières » qui me faisait retrouver le « point de contact » où il m’attendait.

Marion, participante à la retraite

Pour aller plus loin :

∷ « Si je ne veux que l’eau pure, peu m’importe qu’elle me soit apportée dans un vase d’or ou dans un simple verre, puisqu’aussi bien ne prendrai-je que l’eau. »

François de Sales, Traité de l’Amour Divin, livre 2 chapitre 4

∷ « Parler peu ne veut pas dire peu de paroles mais n’en dire pas beaucoup d’inutiles »

François de Sales, Introduction à la Vie dévote